PIERRICK, que retiens-tu de cette journée ?
Un peu de soulagement pour moi et pour l'équipe d'avoir pris le bon wagon même si j'avais du monde sur le porte bagage. Et du beau monde. Malheureusement, on ne choisit pas les coureurs avec lesquels on fausse compagnie au peloton.
Que s'est-il passé dans le final ?
J'ai resenti un peu de fatigue. Il faut avoir un brin de réussite car on sait jamais quelle attaque ira au bout. Alors oui, je me suis fait un peu piégé.
Tu règles Pozzato au sprint dans le groupe des poursuivants. De quoi te laisser quelques regrets.
Forcément. Il m'a suivi toute la journée et notamment dans le final. Il m'a marqué à la culotte. J'ai essayé de partir mais il a ramené le groupe. J'ai senti qu'il se méfiait de moi. Si je le règle sur la ligne, c'est aussi par fierté.
As-tu roulé pour revenir sur Amaël Moinard ?
On a juste essayé de faire vivre l'échappée. Mais c'est vrai qu'avec Benoît, on a eu un peu de solidarité avec Amael. Même si on n'a pas le même maillot, les Français ne gagnent pas souvent donc ce n'était pas à moi d'aller le chercher.
Vas-tu de nouveau tenter ta chance dans les jours à venir ?
Je vais saisir toutes les opportunités. Je sens une très nette amélioration par rapport au début de semaine dernière. J'ai beaucoup moins de stress, de tension en moi. Je vais bien mieux et je suis prêt à repartir.
  16/07/2008

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