Les Bouygues Telecom se devaient de réagir après être passé à côté ce jeudi. Le mot d'ordre était clair : saisir toutes les opportunités. Pierrick Fédrigo l'a bien compris et s'est lancé dans le premier coup du jour. En compagnie de Martinez, de Ballan et de l'inusable Schumacher, le Marmandais a fourni un effort considérable pour tenter de résister au retour des Liquigas, des Caisse d'Epargne et des Quick Step. Mais le peloton a eu le dernier mot. Pierrick et ses compagnons d'échappée ont abdiqué. Et alors que Sylvain Chavanel et Jérémy Roy s'envolent se disputer la victoire d'étape, Jérôme Pineau crève. Les Turquoises ratent le bon coup. Chavanel lève les bras à Montluçon et les Vendéens broient du noir.
"On a tout faux"
"On a tout faux. On a un énorme regret, celui d'avoir loupé le contre. On a vraiment manqué de persévérance. Nous ne sommes pas à la place des coureurs, c'est à eux d'y aller", a confié Philippe Mauduit remonté. "Aujourd'hui, c'est vraiment mal engagé car il nous sera difficile de décrocher une victoire sur le contre-la-montre ou sur les Champs Elysées ", a poursuivi le directeur sportif des Bouygues Telecom. Jean-René Bernaudeau est plongé dans le même désarroi : "C'est une terrible déception. Je ne sais pas quoi dire. Quand ça ne veut pas sourire... Fédrigo sort en costaud, il résiste mais derrière, les Liquigas roulent. Ils se sont battus... Aujourd'hui, je n'ai pas de mot pour décrire ma déception..."
Demain, Stef Clement sera le principal atout des Turquoises mais compte tenu de l'état de forme du Néerlandais, Philippe Mauduit n'attend pas un exploit de Stef ce samedi : "Il y aura une vraie bagarre pour le maillot jaune et Stef est gêné aux bronches. Une place dans les cinq serait un véritable exploit. Mais ne soyons pas trop présomptueux. Nous verrons bien."
  25/07/2008

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