L’esprit y était
A défaut d'être récompensés par une victoire, les Bbox Bouygues Telecom ont pesé sur la Clasica San Sebastian, enlevée par l'Espagnol Carlos Barredo. La formation vendéenne a affiché un état d'esprit conquérant et Pierrick Fédrigo n'a pas été loin de tirer son épingle du jeu dans le final.
La Bbox Bouygues Telecom n'est pas passée loin d'un nouveau sacre sur la Clasica San Sebastian. Trois ans après la victoire de Xavier Florencio, les Turquoises étaient pourtant mal embarqués dans la course, puisqu'ils ne comptaient aucun représentant dans l'échappée de 18 coureurs qui s'est formée après 50 kilomètres de course. "J'ai mis deux coureurs à rouler pour Pierrick Fédrigo, on a mis du temps à réduire l'écart mais c'est finalement rentré au pied du Jaizkibel. Il restait alors un groupe de cinquante coureurs, avec Pierrick et Matthieu Sprick", racontait Didier Rous à l'issue de la course.
Les Turquoises n'ont malheureusement pas connu la même réussite que sur le Tour de France. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. "Matthieu est sorti dans l'ascension finale à 15 kilomètres de l'arrivée, avec Carlos Barredo. C'est rentré une première fois. Après il y a plusieurs attaques, notamment une de Pierrick, mais c'est toujours rentré. Finalement Barredo est parti avec Kreuziger dans le dernier kilomètre et ils ont terminé premier et deuxième. Derrière, ça se joue au sprint", a ajouté Didier, très satisfait du comportement de ses troupes. "On a pesé sur la course. On n'est pas récompensé mais l'état d'esprit était irréprochable", a conclu le DS de l'équipe vendéenne.