La quatrième étape du Tour d'Espagne a été marquée par une impressionante chute massive à trois kilomètres du terme. Olivier Bonnaire a su tirer son épingle du jeu et termine 11e au terme d'une journée qui a couronné André Greipel.

TOUR D'ESPAGNE - 4E ETAPE

Un coup du sort. Cette quatrième étape de la Vuelta s'est jouée sur un détail. Une roue qui se dérobe, une chaussée détrempée et une avant-garde du peloton qui s'écroule comme un château de cartes. Au total, près d'une cinquante de coureurs qui goûtent du pavé et tirent un trait sur leurs ambitions du jour. Au beau milieu de ce marasme, quelques équilibristes qui enfilent le costume de rescapés. Ceux-ci s'en sont allés décrocher un place d'honneur au cours d'un final amputé de tout suspense. Olivier Bonnaire fait parti de ces coureurs qui ont évité la chute massive au prix d'un joli numéro tout en finesse. Le jeune Bbox Bouygues Telecom se classe onzième à 33 secondes du vainqueur du jour, André Greipel qui n'a pas eu à forcer son talent. Entouré de deux coéquipiers du Team Columbia, l'Allemand n'a eu qu'à disposer de Wouter Weylandt.

"On s'en sort bien"

Auparavant, la journée avait accouché d'un scénario maintes fois éculées. Des échappées partis dès les premiers kilomètres, Javier Ramirez Abeja (Andalucia), Lars Boom (Rabobank), Dominik Roels (Milram) et Sergey Lagutin (Vacansoleil), repris un à un. Un peloton groupé dans le final avant que cette fameuse chute ne vienne dérégler la machine. Côté turquoise, on misait bien évidemment sur William Bonnet très en forme depuis quelques jours et à créditer d'une excellent cinquième place ce lundi. Mais les évènements en ont décidé autrement.

"On s'en sort bien malgré tout, seul Pierrick a mis pied à terre mais on n'a personne dans la chute. La course était comme on l'attendait : nerveuse et tendue. J'avais demandé aux gars de ne pas prendre de risque inutile sauf dans le final. Olivier et William étaient bien placés, seul l'un d'entre eux est passé ", a analysé Didier Rous à l'arrivée. Ce mercredi, la Vuelta fait relâche. Le temps de rallier l'Espagne. Une fois les Pyrénées franchies, le terrain devrait être plus favorable aux Bbox Bouygues Telecom. Même si le directeur sportif de la formation vendéenne veut rester prudent : "Sur le papier, ça peut paraître plus abordable pour nous mais tout dépendra de la physionomie de la course. Rien n'est écrit."

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