Tour de France

17/07/2009 - 18:10

Une journée éprouvante

 

 

 

 

 

 

 


 

Disputée sous des conditions dantesques, la 13e étape du Tour de France a souri à Heinrich Haussler. Pierre Rolland, Pierrick Fédrigo et Yuriy Trofimov ont achevé la journée au sein du groupe des cadors.

TOUR DE FRANCE - 13E ETAPE

"Epouvantable". Jean-René Bernaudeau n'y va par quatre chemins lorsqu'il s'agit de définir cette 13e étape du Tour de France. Il faut dire que le cocktail est détonant : trois montées courtes, mais suffisamment abruptes pour provoquer une sélection mais aussi et surtout une pluie continue et un froid saisissant. "Cette étape va laisser des traces. Le principal, c'est que nous n'ayons pas de blessure. Mais je crains que le froid combiné à la pluie provoque des tendinites. Quelle journée terrible", a constaté le manager général des Bbox Bouygues Telecom.

A l'image d'un Sylvain Chavanel tétanisé par le froid alors qu'il semblait encore en course pour la gagne, les coureurs ont souffert durant une journée comme un calvaire. Sous ces conditions dantesques, c'est l'Allemand Heinrich Haussler (Cervelo) qui a réalisé un grand numéro. Parti seul à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée, Haussler a déposé Chavanel pour s'offrir une victoire de prestige. Du côté des Bbox Bouygues Telecom, il s'agissait avant tout de serrer les dents. Pierre Rolland, adepte du soleil écrasant et des grosses chaleurs, n'a pas du passer une journée de tout repos. Malgré tout, le jeune talent des Turquoises est resté au chaud dans le groupe des favoris et termine finalement 22e.

Yuriy Trofimov et Pierrick Fédrigo sont, eux aussi, parvenus à accrocher le groupe maillot jaune. Pour les autres, notamment Saïd Haddou, Alexandre Pichot, William Bonnet et Yukiya Arashiro qui ont pris place dans le gruppetto, il s'agissait avant tout de rallier Colmar en évitant toute chute et autres pépins physiqus. "Le changement brutal de températures éprouve les organismes, c'était vraiment compliqué", a poursuivi Dominique Arnould. Avant de poursuivre comme un avertissement : "Mais ça ne va pas s'arrêter. Il ne reste que neuf étapes et seulement six équipes ont levé les bras sur la ligne. Les étapes vont être très nerveuses et mouvementés. Paris se rapproche et le Tour va encore se durcir. "

Bouygues