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Tour de France

05/07/2009 - 18:37

Arashiro, quel numéro !


 

Yukiya Arashiro a terminé 5e de la 2e étape du Tour de France au terme du sprint final. Les Bbox Bouygues Telecom signent un impressionnant tir groupé puisque William Bonnet prend la 7e place et Saïd Haddou la 13e. La Grande Boucle commence fort pour les Vendéens.

TOUR DE FRANCE - 2E ETAPE

Qu'on se le dise, Yukiya Arashiro n'a pas fini de nous étonner. Le Japonais a plus d'un tour dans son sac. A son avantage depuis le début de saison, Yukiya a encore frappé un grand coup. Mais cette fois-ci, sur la course la plus prestigieuse du monde. Le puncheur des Bbox Bouygues Telecom a pris la cinquième place de la deuxième étape du Tour de France, seulement devancé par Cavendish, Farrar, Feillu et Hushovd. Pour sa première étape en ligne, il s'est immiscé dans la cour des grands, sans complexe. "C'est du bonheur. On le savait performant mais à ce niveau de la compétition, ça reste une grosse surprise. C'est un coureur qui frotte très bien car c'était une journée difficile et nerveuse. Il a su garder le sang froid", s'est félicité Jean-René Bernaudeau, une nouvelle fois bluffé par sa perle venue du pays du Soleil Levant.

Bonnet, Haddou et Pichot dans le coup

Et les motifs de satisfaction sont multiples pour les Bbox Bouygues Telecom ce dimanche puisque ce sont bien quatre Turquoises qui se sont invités dans le top 20. En plus de Yukiya, William Bonnet a pris la 7e place, Saïd Haddou s'est classé 13e alors qu'Alexandre Pichot a pris le 17e rang. Les deux sprinters désignés de la formation vendéenne ont assumé leurs responsabilités alors qu'une chute juste avant la dernière ligne droite aurait pu refroidir leurs ardeurs. "William s'est fait très peur, Napolitano est tombé juste devant sa roue. Ce résultat montre que notre équipe est très homogène. C'est vraiment une grosse satisfaction", a poursuivi le manager général des Bbox Bouygues Telecom.

La camaraderie de Voeckler

Auparavant, quatre hommes se sont fait la malle durant toute la journée. Mais Augé, Dessel, Veikkanen et Clement n'ont pas résisté au train du Team Columbia. Le peloton à pleine vitesse, c'est Thomas Voeckler qui s'est chargé de ramener ses trois coéquipiers vers l'avant de la course. "C'est un geste fort qui prouve la très forte camaraderie au sein de l'équipe. Cela témoigne de l'ambiance exceptionnelle qui règne dans l'équipe", a poursuivi Jean-René. Avant de se projeter sur l'étape de lundi qui semble, elle aussi, promise à Mark Cavendish : "Pour résister à Colombia, qui est une vraie machine de guerre, il faut une échappée de 10 unités au minimum. A 3 ou 4 fuyards, le coup est voué à l'échec." En cas de nouvelle arrivée massive, les Turquoises savent qu'ils peuvent compter plusieurs atouts dans leur manche.

Bouygues - 05/07/2009