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Tour de France
06/07/2009 - 20:30Piégés par le vent
Au lendemain du très encourageant tir groupé de Yukiya Arashiro, William Bonnet et Said Haddou, les Columbia ont mis en route dans le final. Profitant du vent, les coéquipiers de Mark Cavendish ont créé une bordure piégeant les Turquoises comme la quasi totalité des favoris.
Le scénario de cette 3e étape était relativement prévisible. Au départ du Vieux Port de Marseille, tout le monde s'accordait d'ailleurs sur la nécessaire vigilance à afficher face au vent appelé à jouer un rôle majeur sur la route de la Grande-Motte. Quelques heures plus tard, à une trentaine de kilomètres du terme de l'étape, l'équipe Columbia décidait de profiter d'un changement de direction pour mettre en route et voir qui allait pouvoir suivre.
"Il a suffi d'un kilomètre de vent de côté pour que ça casse. Les Columbia ont vraiment bien joué le coup en mettant tous leurs gars devant", décrypte Dominique Arnould qui déplore de ne pas avoir réussi un seul de ses coureurs dans cette première bordure. "On s'est fait piégé. Une faute de placement regrettable même si tout le monde ne pouvait pas être devant à ce moment de la course. Certaines grosses équipes comme Rabobank ou Silence-Lotto n'étaient d'ailleurs pas non plus représentées à l'avant."
"Rien à faire"
Devant, l'équipe Skil-Shimano qui avait placé cinq de ses coureurs dans le bon groupe ainsi que Yaroslav Popovych et Haimar Zubeldia qui épaulaient Lance Armstrong, auteur de la bonne opération du jour, ont conjugué leurs efforts avec les coéquipiers de Cavendish. A l'arrivée, il a ainsi fallu attendre 41 secondes après la deuxième victoire consécutive du sprinter de l'Île de Man pour voir arriver le gros du peloton au sein duquel Alberto Contador, Cadel Evans, Andy Schleck ou encore Cadel Evans pouvait grimacer.
Dans le final, Thomas Voeckler avait collaboré avec les équipes des leaders. "On a essayé de donner un petit coup de main mais il n'y avait rien à faire. Ils étaient trop nombreux devant, d'autant qu'il s'agissait pour l'essentiel de gros rouleurs. C'est une déception pour nous qui comptions sur William Bonnet pour bien figurer dans le sprint final. Mais bon, ça n'est que partie remise", conclut Dominique Arnould déjà tourné vers le contre-la-montre par équipes de Montpellier.