Tour de France

07/07/2010 - 13:51 - Mis à jour le 07/07/2010 - 19:13

Vogondy le hardi, Turgot le costaud


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les Bbox Bouygues Telecom se sont distingués lors de la 4e étape du Tour de France. Si Nicolas Vogondy a pris le coup du jour avant de se faire reprendre à 3 kilomètres du terme, Sébastien Turgot a signé une belle performance en se classant sixième du sprint massif remporté par Patacchi (Lampre).

TOUR DE FRANCE - 4E ETAPE - CAMBRAI-REIMS

Thor Hushovd, Oscar Freire, Gerald Ciolek, Tyler Farrar, Mark Cavendish. A égréner la liste des sprinters battus par Sébastien Turgot à Reims, on prend un peu plus conscience de l'excellente performance du Bbox Bouygues Telecom ce mercredi à Reims. Sébastien est en grande forme et termine sixième à quelques roues seulement d'Alessandro Petacchi, une nouvelle fois lauréat. Un bon prologue, une onzième place dimanche puis une échappée lundi, Sébastien confirme qu'il est dans une forme étincelante : "On l'a pris pour qu'il se distingue lors de la première semaine, c'est ce qu'il est en train de faire. C'est très bien ce qu'il réalise au coeur d'un sprint de vrais spécialistes", s'est réjoui Jean-René Bernaudeau à l'arrivée.

Le patron des Bbox Bouygues Telecom a un autre motif de satisfaction ce mercredi : le raid de 150 kilomètres de Nicolas Vogondy. parti dès le premier kilomètre, le champion de France du contre-la-montre a ouvert la route tout au long de la journée en compagnie de Dimitri Champion (Ag2r-La Mondiale), le Belge Francis De Greef (Omega Pharma-Lotto), et les Espagnols Iban Mayoz (Footon-Servetto) et Inaki Isasi (Euskaltel). Si l'écart n'a jamais dépassé les 4 minutes, les cinq hommes de tête ont résisté au courage, ne se faisant reprendre qu'à trois kilomètres du terme. Rageant.

"Il fallait tenter le coup. l'arrivée offrait de nombreux rond-points et une chute dans le peloton aurait pu désorganiser la poursuite. Cette journée a démontré l'état d'esprit de nos hommes : sans complexe", a poursuivi Jean-René. Si la cinquième étape offre encore un profil destiné aux sprinters, les Turquoises resteront vigilants : "La Columbia ne roulera peut-être pas demain puisque Cavendish ne semble pas au mieux. La course sera alors plus ouverte. Il faudra prendre les coups surtout s'ils dépassent une dizaine d'unités."

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