Tour de France

11/07/2010 - 12:05 - Mis à jour le 11/07/2010 - 18:29

Au courage !


Bouygues

La grande bagarre a eu lieu avec l'arrivée de la montagne. Auteur d'un beau numéro, Anthony Charteau termine vingtième et premier Français à deux minutes seulement d'Andy Schleck, lauréat ce dimanche. Les autres Turquoises ont serré les dents.

TOUR DE FRANCE - 8E ETAPE - STATION DES ROUSSES/MORZINE-AVORIAZ

Les favoris ont décidé de passer aux choses sérieuses. Forcément, l'explication des cadors a fait des dégâts et les Bbox Bouygues Telecom ne sont pas passés à travers les gouttes. Tous se sont accrochés avec leur moyen. Mais un homme s'est particulièrement distingué au sein du collectif vendéen : Anthony Charteau. Très costaud ce dimanche, il a longtemps fait parti du groupe Contador. Avant même d'attaquer tous les favoris au sommet du col de la Ramaz (1ere catégorie).

Anthony passe plusieurs kilomètres en poursuite derrière les trois homems de tête, derniers survivants de l'échappée du jour, Mario Aerts (Omega-Pharma), Koos Moerenhout (Rabobank) et Amaël Moinard (Cofidis).La montée vers Morzine et Avoriaz sera fatal au Turuqoise. Mais Charteau n'est pas homme à baisser les bras. Il serre les dents et décroche une belle place dans les 20. "Anthony a un gros moral, une grosse santé et il aime la chaleur. Il se bat tout le temps, c'est un vaillant et il l'a encore démontré aujourd'hui", s'est réjoui Jean-René Bernaudeau à l'arrivée.

Pour les autres protégé du manager vendéen, les choses se sont corsées dès la montée du col de la Ramaz. Thomas Voeckler et Matthieu Sprick ont alors oeuvré pour tenter de limiter les dégâts et servir de rampe de lancement à Pierre Rolland. Mais le jeune Bbox Bouygues Telecom a crevé au sommet du col et perdu un temps précieux, malgré le précieux secours de Matthieu qui l'a rapidement dépanné. Au final, Pierre termine à 8'10" d'Andy Schleck, lauréat ce dimanche. Thomas Voeckler termine, lui, à 11'45" du Luxembourgeois au sein du groupe de Lance Armstrong, le grand battu du jour.

"Les favoris ont mis en route très vite. Nous sommes à notre place. Ce n'est pas une bonne journée pour nous. Les gars se sont battus. Mais nous allons réagir rapidement. Nous devons exploiter les étapes qui nous conviennent davantage. Aujourd'hui, il n'y avait pas de place pour les hommes forts mais uniquement pour les purs grimpeurs", a analysé Jean-René Bernaudeau. "Notre première semaine est bonne. Nous avons révélé Sébastien Turgot, nous avons pris nos responsabilités hier. Nous avons été acteurs. A partir de mardi, nous aurons d'autres occasions de briller. Il faudra donner le meilleur de nous-mêmes. Il n'est pas trop tard pour faire un super Tour", a conclu le patron de la formation vendéenne.

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