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"De toute façon ce n'était pas une étape pour les plus forts mais pour les plus frais", avoue Jean-René Bernaudeau à l'arrivée. Et chez les Turquoises, celui qui finit plus frais que jamais, c'est Laurent Lefèvre. Après avoir concédé cinq minutes seulement en haut de l'Alpe d'Huez, le Nordiste a trouvé l'énergie nécessaire pour contre-attaquer et se retrouver parmi une dizaine de poursuivants derrière trois hommes: Rasmussen (Rabobank), Casar (Française des jeux) et Valjavec (Lampre). Le manager de Bouygues Telecom regrettait, mardi, de ne pas l'avoir placé dans l'échappée. Tir rectifié. |
"Sprick, c'est prometteur" |
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Les deux hommes entrent dans le Top 30 de l'étape en terminant à 15 minutes. Pour le vainqueur de l'étape de dimanche, Jean-René n'est pas surpris. "Ce n'est pas une confirmation, on savait déjà que c'était un grand coureur. Si Laurent Lefèvre avait pu finir avec eux, ils auraient certainement gagné deux minutes. Pour Matthieu, c'est très bien. Il était mieux aujourd'hui. Il confirme son très bon Tour. Il manque encore un peu de caisse mais c'est prometteur pour l'avenir." |
Le plus dur des Alpes |
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Dans cette optique, la troisième et dernière étape des Alpes jeudi risque de faire office de juge de paix. Le vainqueur sur les Champs-Elysées dimanche sera très probablement connu dans la soirée. Au pire, sur le contre-la-montre de samedi. La 17e étape entre Saint-Jean-de-Maurienne et Morzine risque en tout cas de faire très mal à tout le peloton. "C'est la plus dure des étapes alpines , s'inquiète Jean-René. Le dernier col, Joux-Plane, est le plus dur que j'ai eu à faire dans ma carrière." Ses hommes sont prévenus. |
[19/07/2006] http://www.equipebouyguestelecom.fr/home/pages/ebt/v4/l3/s18/sport_lng3_spo18_sto928564_sitebt.shtml |