PARIS-NICE : Remi Pauriol a conservé son maillot à pois

Comme si la chute d’Arthur Vichot, jeudi, dans la descente du col de Comberon tandis que toute l’équipe FDJ avait lancé une offensive, avait scié les pattes de tous ses équipiers. Après un contre la montre de 27 kilomètres dont il ne fallait pas attendre beaucoup, ce parcours étant réservé aux hyper-spécialistes, les deux leaders Sandy Casar et Pierrick Fedrigo ont flanché quand leurs principaux lieutenants Arnold Jeannesson et Remi Pauriol ont été convaincants.

PARIS-NICE : Remi Pauriol a conservé son maillot à pois

La pluie, le vent et le froid ont accentué lors du dernier week-end la difficulté de Paris-Nice et il faut remarquer que dans des conditions souvent dantesques, les coureurs français ont été bons. Remy Di Gregorio, recevant ensuite par SMS les félicitations de Marc Madiot et Martial Gayant, s’est imposé samedi à Biot et Thomas Voeckler dimanche à Nice. Ce qui est évidemment encourageant pour tout le cyclisme français.

« Finalement, après deux prometteuses deuxièmes places de Jérémy Roy et Remi Pauriol, analyse Marc Madiot, nous n’avons pas été dans le coup avec nos deux leaders mais il y a des raisons à cela. Sandy Casar avait souffert d’une infection urinaire sévère pendant le Tour d’Oman et a travaillé sur la fatigue. Samedi il était sans force et a arrêté. Pierrick a été arrêté cinq jours en février et n’a pas gommé le retard qu’il a pris. Lui aussi a arrêté mais auparavant ils avaient montré de bonnes choses. »

Samedi  et dimanche c’est donc Arnold Jeannesson et Remi Pauriol qui se sont mis en évidence. Dans ces deux étapes terribles Arnold a été le meilleur coureur du trèfle, accompagnant les costauds jusqu’à Nice. Pour sa part Remi s’est battu avec beaucoup de courage pour conserver le maillot à pois du meilleur grimpeur malgré les offensives menaçantes des coureurs de l’équipe Vacansoleil.