PARIS-NICE : Une bonne chose de faite…

Thierry Bricaud était soulagé, lundi soir à Amilly. L’équipe FDJ redoutait particulièrement les deux premières étapes de Paris-Nice qui pouvaient, par le vent soufflant de côté, donner lieu à une course de bordures.

PARIS-NICE : Une bonne chose de faite…

Les coureurs du Trèfle ont connu une petite alerte dans la deuxième étape gagnée au sprint par Greg Henderson (Team Sky) mais tous les hommes forts de l’équipe ont fini dans le peloton tandis que Jérémy Roy conserve une place excellente (3e) au classement général.

Une image, furtive, en fin d’étape, quand les équipes Rabobank, Astana et Liquigas-Cannondale ont tenté de provoquer des éventails, a immédiatement rassuré le clan FDJ. Pierrick Fedrigo n’a pas la réputation d’un coureur très à l’aise dans ces courses ventées et pourtant il ne quittait pas les premières places, souvent dans le sillage de Vinokourov, et avec une apparente facilité.

« Je pense que nous avons passé les étapes les plus dangereuses ! », assurait son directeur sportif, soulagé de compter tous ses coureurs jouant le classement final dans le peloton principal.

Cette deuxième étape avait auparavant été animée par Yoann Offredo, très heureux de courir sur des routes de son département, l’Essonne, et qui s’est échappé en compagnie de Maxime Bouet (Ag2R-La Mondiale) et Tony Gallopin (Cofidis). La consigne, pour lui aujourd’hui, était de protéger ses leaders dans le vent. Une fois prise une bonification de deux secondes et convaincu que cette attaque n’avait aucune chance de rallier Amilly, Yoann a obéi à Franck Pineau lui demandant de se relever après 80 kilomètres et d’attendre le peloton.