Coupe de France

Pierrick Fedrigo était fataliste dimanche soir en quittant la Bretagne où les deux quatrièmes places acquises samedi à Plumelec et dimanche à Chateaulin étaient loin de le contenter. Ni lui ni son équipe.

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A Plumelec, avec l’arrivée jugée au sommet de la Côte de Cadoudal, beaucoup d’équipe misaient sur le sprint gagnant de leur puncheur, notamment Saur-Sojasun pour Julien Simon ou Cofidis pour Samuel Dumoulin et de course il n’y eut pas vraiment.

Arnaud Gérard s’est placé dans un groupe de 25 coureurs vite réprimé dans la première heure. Dans le final, Arthur Vichot est sorti en compagnie de Brice Feillu (Saur-Sojasun) et Cyril Gautier (Europcar) mais ils ont été repris à 1 kilomètre de l’arrivée.

« A 400 mètres, dit Pierrick Fedrigo, j’étais bien placé derrière Samuel Dumoulin qui a quand même surpris tout le monde en attaquant dans le dernier virage à 300 mètres de la ligne. Mejias (Team Type 1) m’a enfermé contre la barrière… A l’arrivée nous sommes 5 de l’équipe dans les 18 premiers mais il fallait gagner ! A Chateaulin, j’espère une course de mouvements.»

La victoire est revenue à Plumelec à Julien Simon devenu de fait le favori des Boucles de l’Aulne mais Pierrick Fedrigo a tenu parole en provoquant lui-même le mouvement souhaité.

Arnaud Courteille s’était joint, dans la première heure à un groupe de quatre coureurs et Pierrick, avec Arthur Vichot, Gautier (Europcar), Cusin (Team Type 1), Marino (Saur-Sojasun) ou l’ancien stagiaire du Trèfle Fabien Schmidt (Roubaix-Lille Métropole) a fait la décision à 80 kilomètres du but. Jonction faite avec les hommes de tête, les trois coureurs de FDJ-BigMat ont beaucoup travaillé et résisté au peloton qui n’a jamais connu plus d’une minute de retard, malgré le soutien timide des autres membres de l’échappée.

Dans le dernier tour, le peloton s’est approché pour avoir les attaquants en point de mire sous la flamme rouge et il est revenu, in extremis, à 150 mètres de la ligne d’arrivée permettant au sympathique Sébastien Hinault de l’emporter.

« Si tout le monde avait collaboré devant, dit Pierrick, j’aurais gagné. On a fait la course, une bonne course d’équipe mais on n’a pas levé les bras.»