Tour de France - Etape 2

« J’ai choppé la crève après le championnat de France, se plaignait Jérémy Roy, j’ai un peu moins mal à la gorge mais je suis bien pris. Je n’ai pas de super jambes. Heureusement, la pluie n’est pas annoncée aujourd’hui… »

Le départ de l’étape a été assez cool et Anthony Roux, plutôt que de subir la vie du peloton et de passer son temps à freiner a opté pour une stratégie rassurante : passer la journée devant. Ainsi a-t-il attaqué au km 22, rejoint un peu plus loin par les seuls Christophe Kern (Europcar) et le meilleur grimpeur de l’épreuve Mickael Morkov (Saxo Bank) qui a cessé de collaborer après avoir franchi en tête l’unique côte du parcours. Pas sympa…

« J’ai fait 171 km d’échappée, disait-il, mais je n’ai pas de mérite d’être sorti aujourd’hui, c’était facile. Je me suis dit que je serais mieux devant que dans le peloton. Je redoutais l’ascension de Namur pavée avec ma main et ce que j’ai fait aujourd’hui, je l’ai fait pour elle. Dimanche soir j’avais en tête d’abandonner. Au moins cette échappée, récompensée par le dossard rouge du plus combattif, me donne le moral. »
Cela commence quand même à faire beaucoup pour Anthony qui accumule les pépins cette année.

« Je commence à me dire ‘’vivement 2013’’ ! Je me suis fracturé des vertèbres, j’ai été arrêté par des virus, et maintenant cette chute qui gâche mon début de Tour. Le destin s’acharne… »

Anthony qui a prolongé son échappée en solitaire pendant 17 kilomètres a été repris par le peloton à 14 kilomètres de Tournai et dans un sprint tendu, assez virevoltant, Yauheni Hutarovich a pris la septième place. Un Top 10 qui fait du bien !