Classic Loire Atlantique

L’équipe FDJ a considérablement pesé sur la Classic Loire-Atlantique, disputée dans des conditions dantesques (5°, pluie, vent et même orage) et si elle méritait largement de vaincre dans cette deuxième manche de la Coupe de France, elle a vu Laurent Pichon atteindre le podium d’une course gagnée dans les deux derniers kilomètres par le Belge Cammaerts (Cofidis).

16 mars 2013
Classic Loire Atlantique

Dès le départ, David Boucher s’est échappée avec quatre autres coureurs avant qu’un groupe de 17 hommes ne se forme à l’avant, Johan Lebon se joignant à David en tête de course.

Certes l’écart avec le peloton n’a pas excédé 4 minutes mais à mi-course, l’affaire semblait entendue. Pourtant, la poursuite s’est intensifiée à l’initiative des équipes Bretagne-Séché et AndroniGiocattoli qui avaient perdu leur représentant à l’avant.

A l’entame de l’avant-dernier des onze tours de circuit, ils étaient encore cinq à l’avant, Johan et David ne cessant d’envisager leur succès. Johan, très actif, a même attaqué à deux reprises avant de rendre les armes à 10 kilomètres de l’arrivée.

« Benoît Vaugrenard est immédiatement ressorti en contre, explique Thierry Bricaud, il a repris Yannick Martinez alors seul en tête, mais le peloton, fort d’une trentaine de coureurs, a repris les deux attaquants. »

« Cammaerts a attaqué à deux kilomètres du but, poursuit Laurent Pichon, et je l’ai regardé faire parce que j’étais déjà concentré sur mon sprint. J’ai vu 3 ou 4 coureurs qui faisaient l’effort. Je m’apprêtais donc à les suivre mais en y allant, j’ai coupé la route à Francis Mourey qui venait de l’arrière. Je ne l’avaispas vu. Il a dû mettre un coup de patin et c’est dommage parce que je crois qu’il aurait gagné. Je finis troisième, personnellement c’est satisfaisant de faire un podium, les jambes sont bonnes depuis le début de saison. Mais par rapport à la course de l’équipe FDJ, je suis déçu que nous n’ayons pas gagné. Je pense que nous le méritions. »

« A l’entame du dernier tour, conclut ThierryBricaud, j’avais encore sept de mes coureurs dans le coup (excepté Dominique Rollin qui n’était pas dans un bon jour). J’ai eu la confirmation que nous avions une équipe de guerriers mais nous n’avons pas gagné ! »