Critérium International 1er jour

Nacer Bouhanni n’est pas passé loin d’une nouvelle victoire samedi matin dans la 1ère étape du Critérium International. Près de deux semaines après sa chute dans Paris-Nice, le champion de France a vécu un sprint agité avant de finir dans le sillage de Theo Bos (Blanco).

23 mars 2013
Critérium International 1er jour

« J’avais une petite appréhension avant le départ, dit Nacer, cela faisait deux semaines quasiment que je n’avais pas couru et je souffre encore de la côte abîmée dans Paris-Nice. »

Nacer était resté six jours sans rouler et avait espéré disputer Milan-San Remo avant de se rallier à la sagesse de son patron Marc Madiot. « J’avais fait un essai de deux heures, dit-il, j’avais roulé à 25 km/h en ayant très mal à la côte. Marc m’avait dit de me préparer pour le Critérium International ! »

Nacer a donc fui le mauvais temps dans les Vosges pour suivre un stage de quatre jours dans le Var avec Jacques Décrion et Alexandre Géniez. Une séance de travail bénéfique.

« Au début de cette première étape, dit Nacer, j’avais vraiment mal encore, à chaque secousse sur la route. J’avais de bonnes jambes. Dans le sprint, j’ai arrêté d’y penser, j’ai focalisé sur la ligne d’arrivée. Mes équipiers ont fait un bon travail, je suis sorti du dernier rond-point en très bonne place mais je me suis fait déborder par les côtés et c’est devenu tumultueux. J’ai dû freiner deux fois dans les 300 derniers mètres, un coureur m’a touché la pédale. J’ai trouvé l’ouverture à 150 mètres mais j’étais huitième. Je finis juste derrière le vainqueur Theo Bos qui était costaud mais j’avais les jambes pour gagner. Je suis déçu. Je cours seulement pour gagner ! »

La deuxième étape, samedi après-midi, était un contre la montre de 7 kilomètres, assez exigeant du fait d’une côte dès le départ. Richie Porte, le vainqueur de Paris-Nice, s’est imposé et a pris le maillot jaune. Anthony Roux a pris la 19e place. Dimanche, la troisième étape sera jugée au sommet du col de l’Ospedale, l’un des terrains de jeu préférés de Pierrick Fedrigo.