Cyclisme : Pierrick Fédrigo remporte la course
Paris-Camembert 2013
Le Français Pierrick Fédrigo (FDJ) a remporté
ce mardi la semi-classique Paris-Camembert, cinquième manche de
la Coupe de France de cyclisme, courue sur 206,5 km de
Magnanville à Vimoutiers (Orne).
- LQ avec AFP
- Publié le
09/04/2013 | 17:05, mis à jour le
09/04/2013 | 18:41
© AFP Charly Triballeau Pierrick Fédrigo
remporte Paris Camembert 2013
L'ancien champion de France a devancé au sprint ses trois
compagnons d'échappée, ses compatriotes Sylvain Georges,
Pierre Rolland et Julien Antomarchi.
Le résumé de la course commenté par Florent
Turpin
Victoire de Pierrick Frédigo
Pierrick Fédrigo (34 ans) a ajouté à son palmarès cette
semi-classique, Paris-Camembert, une manche de la Coupe de
France de cyclisme qui lui avait curieusement échappée
jusqu'à présent.
"Se faire battre par Pierrick dans une arrivée pareille,
c'est normal", a souligné Pierre Rolland (3e), très remuant
dans le final d'une course qui lui a servi de marche
supplémentaire dans son approche de la doyenne des
classiques, Liège-Bastogne-Liège, le 21 avril.
Dans la ligne d'arrivée jugée en faux-plat montant, Fédrigo
n'a laissé aucune chance à ses trois compagnons d'une
échappée lancée dans le final, au mur des Champeaux, à
l'entrée des 10 derniers kilomètres.
"En haut du mur, Pierre (Rolland) a relancé comme un fou.
C'était une bonne roue à prendre", a expliqué Fédrigo,
jusque-là sur la réserve.
Le puncheur de Marmande a reconnu avoir songé à l'abandon à
plusieurs reprises à cause des conditions météorologiques
longtemps défavorables durant cette journée pluvieuse.
"C'est dur de se motiver et d'avoir des (bonnes)
sensations", a reconnu l'ancien champion de France qui s'est
réchauffé au fil des 206,5 kilomètres.
© AFP Charly Triballeau Le podium de la
74ème Paris-Camembert
Sous le ciel normand, Mike Terpstra, frère cadet du champion des
Pays-Bas (Niki Terpstra, 3e de Paris-Roubaix dimanche), a
insisté jusqu'au mur des Champeaux après l'échec du groupe
auquel il appartenait (T. De Clercq, Pineau, Briton, El Fares,
Coquard, Chérel, Antomarchi).
Mais la pente et l'accélération de Rolland ont fait office de
révélateurs.
Un parcours idéal pour Fédrigo
Dans les derniers kilomètres, Fédrigo a trouvé des compagnons
prêts à collaborer jusqu'à l'arrivée à Vimoutiers (ouest). Au
sprint, le coureur de la FDJ s'est imposé nettement à Sylvain
Georges (AG2R La Mondiale) qui a commenté, en écho à Pierre
Rolland: "Il est plus puissant que moi !"
Sur ce parcours quasi-idéal pour lui, l'Aquitain avait encore
jamais réussi à s'imposer au long d'une carrière entamée fin
1999.
Il est vrai que ce redoutable finisseur, vainqueur de quatre
étapes du Tour de France, la dernière fois en juillet dernier à
Pau, s'était sacrifié voici deux ans dans le sprint d'arrivée.
Il avait alors lancé vers le succès son coéquipier Sandy Casar.