Val d'Ille ClassicC’est fait, Nacer Bouhanni a rangé au rang de ses mauvais souvenirs sa chute dans Paris-Nice. Il a renoué avec la victoire dimanche dans la Val d’Ille Classic après avoir bénéficié du soutien énorme de ses équipiers. N’étant jamais mieux servi que par soi-même, il raconte lui-même le déroulement de cette belle journée.
31 mars 2013
![]() « Nous nous sommes retrouvés très rapidement à 6 coureurs puisque Benoît Vaugrenard, malade, a été contraint à l‘abandon en début de course. Il y a eu une échappée de deux coureurs et l’équipe Europcar a pris le manche mais l’écart tardait à baisser. Francis Mourey et Anthony Geslin sont donc allés rouler à 90 kilomètres de l’arrivée. Durant toute la course, j’ai été protégé par Pierrick Fedrigo. Dans le final, ça s’est passé comme on l’avait dit au briefing. Anthony Roux et Laurent Pichon sont venus se placer devant moi. Anthony a pris la tête à 1,3 km de l’arrivée, devant Laurent et moi. Il a pris un relais de près d’un kilomètre et il a vraiment bien étiré le peloton. Il s’est écarté à 400 mètres de la ligne et Laurent m’a lancé à 200 mètres. J’ai eu le temps de me relever et de savourer ! C’est une belle victoire de toute l’équipe FDJ. Oui, ma chute de Paris-Nice est oubliée et mon travail, en stage dans le sud avec Jacques Decrion, est récompensé. J’avais été un peu déçu de finir deuxième de la première étape du Critérium International, je trouvais qu’on avait raté le coche mais on ne peut gagner tous les sprints non plus... Là, on est tous dans le camping car, direction notre hôtel avant le Circuit de la Sarthe où j’espère de nouveau gagner ! » |